En énergétique chinoise, la maladie ne se déclare que si l’organisme est affaibli, c’est à dire lorsque le Wei Qi (l’énergie défensive) en se diffusant à la surface de notre corps ne le défend plus contre les énergies pathogènes externes, les « Xie Qi », qui sont aussi bien les 6 énergies climatiques, saisonnières, «cosmiques » ( vent, le froid, la chaleur, l’humidité, la sécheresse et la canicule), les émotions que des virus, des bactéries, des parasites, la pollution atmosphérique ou les toxines environnementales (cf. dossier sur les causes de la maladie).
Il semblerait, selon les premières observations en chine, que le coronavirus soit assimilé à une « maladie de tiédeur » et qu’elle se décomposerait dans tous les cas par une période grippale caractérisé par une fièvre modérée; crainte du vent et du froid, maux de tête, gorge sèche, courbature, pas de transpiration ou transpiration nocturne, langue pâle, enduit blanc et fin, pouls flottant. Cette phase se caractérise par une symptomatologie typique qui comprend une toux sèche ou pas de toux
Cependant lorsque la chaleur toxique atteint le poumon, on passe au stade de la pneumonie. Un rapport récent provenant de Wuhan sur le coronavirus laisse entendre que « l’humidité est au coeur de cette maladie« , le blocage résultant des voies de transformation normales entraîne la formation de mucosités turbides en un matériau caoutchouteux et collant (flegme), qui occupe l’espace des voies respiratoires normalement requis pour la génération d’une toux productive et bloque les poumons. C’est ce qui est la raison la plus importante de la persistance de la maladie, ainsi que de la tendance à empirer soudainement. Ce phénomène appartient à la catégorie des mucosités sèches ( zaotan). Ce type de problème nécessite une approche qui implique l’hydratation de la sécheresse et la transformation du flegme ( runzao huatan). Il faudra renforcer la rate et harmoniser l’estomac (pour qu’il puisse transformer et digérer correctement les aliments)
Le Qi gong peut notamment renforcer les défenses immunitaires, le Wei Qi, notamment toutes les formes de Qi Gong destinés à renforcer l’énergie vitale, comme le Ba Duan Jin[1], la marche Xi Xi Hu, l’étirement des 12 méridiens, les Qi gong de tonification générale (comme la chemise de fer, les Dao Yin, le Wudang Yang Sheng Gong, le Qi Gong des 6 sons, Guo Lin Qi gong, Nei Yang Gong,...) et tout particulièrement le Wei Qi comme le Qi Gong du tigre blanc (lao hu), le QI gong de l’oie sauvage, le Qi Gong proposé par Liu He pour renforcer les défenses immunitaires aide à récupérer plus rapidement et en même temps à réduire les inquiétudes des malades.
Il existe aussi un exercice constitué de séries de percussions sur différents segments du corps et appelé « Pai Da », qui a pour fonction de mobiliser l’énergie défensive.
Le Wei Qi, cette énergie défensive est élaborée sous le contrôle des Reins en lien avec les Poumons. L’insécurité sur l’évolution du virus va de plus engendrer la peur et le stress, émotion du rein. Lorsque nous faisons l’expérience de la peur de manière répétée, l’énergie des reins est lésée. La réception de l’énergie de la respiration par le Qi du poumon est réduite, et il y a oppression thoracique , respiration superficielle, essoufflement. De plus, la communication entre le cœur et les reins n’est pas fluide et donne de l’agitation mentale, du stress et une certaine difficulté à s’endormir.
Le Qi Gong, par son effet apaisant sur les tensions physiques et mentales, favorise une meilleure utilisation de son énergie. Tous les exercices impliquent de ramener son attention sur le corps, et ainsi d’apaiser le mental. Exercices respiratoires, méditation assise, postures (comme «Zhan Zhuang Gong la posture de l’arbre ») et automassages sont particulièrement précieux de ce point de vue. Ils évitent l’emballement des pensées et des émotions qui fait perdre le sens des réalités. Pour les reins, tous les qi gong visant à renforcer les reins peuvent être ajouter en cas de fatigue profonde;
De ce point de vue, tous les exercices d’enracinement vont aussi être très utiles : ils améliorent la capacité à garder son calme et à rester centré, même lorsque tout s’agite autour de soi. Et on sait aussi que le lien à la Terre est très important pour maintenir la fréquence énergétique du corps à un niveau optimal et favoriser le « rechargement des batteries ».
Ces chercheurs chinois et britanniques élèvent notamment la pertinence de plusieurs plantes (l’astragale, les atractylodes, le chèvrefeuille du Japon et le forsythia) censées « renforcer l’énergie vitale (Qi) et protéger contre les agents pathogènes externes » face au coronavirus Covid-19.Toutefois, ils précisent aussi que leurs travaux devront être validés avant une éventuelle mise en application…